Amazonie et les incendies forestières – quels sont les dangers pour l’air de la planète ?

Claire Deschamps / August 30 2019

Amazonie incendie NASA

La plupart de personne considère que le monoxyde de carbone est le gaz dangereux provenant des gaz d’échappement des voitures, des cheminées, des chauffages centraux et de la fumée. Mais c’est un produit qui résulte également par tous les types de processus de combustion, y compris les incendies forestières. Ce dernier mois, un nombre record d’incendies de ce type a eu lieu dans la forêt de l’ Amazonie. Elles sont essentiellement provoquées principalement par des agriculteurs. Le phénomène est à attribuer, selon la communauté internationale, à l’assouplissement de la réglementation environnementale du président brésilien, Jair Bolsonaro.

Incendies forestières dans l’Amazonie – quels sont les dangers pour l’air de la planète ?

Amazonie feu carte NASA

Ces incendies continuent de brûler et le sol émet des quantités massives de monoxyde de carbone dans l’atmosphère terrestre. Pendant le déroulement de cette catastrophe naturelle, la sonde infrarouge atmosphérique (AIRS) du satellite Aqua de la NASA a capturé deux semaines de résultats d’émissions de monoxyde de carbone. La NASA a traduit les concentrations de CO² en couleurs, avec le vert indiquant des concentrations relativement faibles. Le jaune et le rouge signalent respectivement des taux légèrement plus élevés et des niveaux élevés.

Pourquoi le monoxyde de carbone est-il dangereux ?

Le monoxyde de carbone est le deuxième polluant le plus abondant dans la basse atmosphère. Il n’est dépassé que par le dioxyde de carbone. Sa réputation de gaz toxique vient du fait qu’il se lie fortement à l’hémoglobine, la protéine de notre sang qui transporte l’oxygène. Le CO² se lie si fortement à l’hémoglobine que cela empêche le transport de l’oxygène dans notre sang.

Une exposition prolongée au monoxyde de carbone peut provoquer une dépression respiratoire et des arythmies cardiaques. Ces dernières sont la principale cause de décès par intoxication au CO². Cela étant, les concentrations de CO2 indiquées sur la carte de la NASA se trouvent à une altitude d’environ 5 500 km. « Il convient de noter que les valeurs locales peuvent être considérablement plus élevées », ont déclaré des responsables de la NASA. « Le polluant pouvant parcourir de longues distances, le monoxyde de carbone peut persister dans l’atmosphère pendant environ un mois », ont écrit des responsables de la NASA.

« À la haute altitude cartographiée sur ces images, le gaz n’a que peu d’effet sur l’air que nous respirons. Cependant, les vents forts peuvent faire baisser la température et affecter de manière significative la qualité de l’air ».

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