Twitter envisage des mesures contre la diffusion de contenu manipulé

Claire Deschamps / February 06 2020

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Twitter signalera à ses utilisateurs qu’un contenu média partagé a été manipulé ou falsifié. La plateforme se servira de messages d’avertissement, et, dans certains cas, pourrait supprimer les photos, fichiers audio et vidéo falsifiés ou manipulés. Il s’agit, en particulier, de contenu manipulé qui vise à induire en erreur les utilisateurs.

Contenu manipulé – Twitter envisage des mesures contre la diffusion de fausses informations

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La société a annoncé mardi que les nouvelles règles interdisent le partage de contenu artificiel ou manipulé susceptible de causer du tort. Le contenu manipulé qui n’est pas nécessairement considéré comme dangereux ne pourra être marqué que par une étiquette d’avertissement.

Les nouvelles règles entreront en vigueur le 5 mars. En application de celles-ci, une vidéo différée dans laquelle la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi semble être incapable de parler pourrait recevoir un avertissement si quelqu’un choisit de le partager. Facebook a déjà annoncé qu’il étiqueterait la vidéo avec Pelosi comme “fausse”. En revanche, elle ne sera pas enlevée.

Des craintes de messages deepfake et les élections présidentielles aux Etats-Unis

Google, Facebook, Twitter et d’autres sociétés technologiques subissent d’intenses pressions pour empêcher toute interférence possible avec les élections présidentielles américaines cette année. La pression intervient après la diffusion d’informations sur la manipulation des dernières élections de la part de la Russie. Les réseaux sociaux sont sous pression pour faire face aux soi-disant messages deepfake. Ceux-ci utilisent l’intelligence artificielle pour créer des vidéos super réalistes mais fausses.

Lundi, YouTube a clarifié sa position sur la manipulation politique. La plateforme de partage de vidéos en ligne a souligné qu’elle interdit les vidéos manipulées liées aux élections. Facebook intensifie également ses efforts dans cette direction.

L’Associated Press a déclaré qu’il serait difficile de déterminer ce qui pourrait nuire. Certaines publications sont ainsi susceptibles de tomber dans la “zone grise”.

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