Libra, la monnaie numérique de Facebook, passée au crible de la Commission européenne

Claire Deschamps / October 07 2019

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La Commission européenne a envoyé un questionnaire à Facebook et à la Libra Association. Son objectif, c’est d’obtenir des éclaircissements sur leur monnaie numérique proposée par le réseau social. La nouvelle a été confirmée aujourd’hui par la porte-parole de la Commission européenne.

La monnaie numérique Libra examinée par un questionnaire de la Commission européenne

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Le questionnaire est un élément d’une étude détaillée du projet de monnaie numérique de Facebook.  Les régulateurs et les politiciens du monde entier critiquent le projet depuis son annonce. Les informations sur le questionnaire de l’UE ont été distribuées pour la première fois hier par le Financial Times. La publication cite une copie du document. Elle indique que l’UE est préoccupée par les risques portant sur la stabilité financière, le blanchiment de capitaux et la protection des données à caractère personnel.

Plusieurs politiciens et régulateurs se font critiques du projet

Des pays européens tels que la France se sont engagés à bloquer le développement de la monnaie. Parmi les motifs avancés, le fait qu’elle pose un risque pour la souveraineté des monnaies nationales. Les régulateurs européens de la protection des données ont également fait part de leurs préoccupations concernant les informations personnelles et financières qui seraient collectées dans le cadre du projet Libra.

Plusieurs entreprises du domaine de la technologie font partie de la Libra Association

Vendredi, le système de paiement en ligne de PayPal a annoncé son intention de quitter la Libra Association. Il s’agit de la société qui doit gérer le projet de la mise en place de la monnaie depuis la Suisse. PayPal a déclaré qu’il concentrerait ses efforts sur la démocratisation de l’accès aux services financiers pour la population confrontée à des restrictions dans ce domaine.

La Libra Association affirme que son objectif est de créer un réseau de paiement rapide et peu coûteux. Il visera à aider des milliards de personnes ayant un accès limité aux services financiers. Les 27 membres de l’association, parmi lesquels Facebook, Uber, Spotify et d’autres sociétés de technologie, se réuniront à Genève la semaine prochaine.

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