Restaurant insolite où on mange sous des cloches signé Gernigon
Restaurant insolite est le restaurant d’aujourd’hui et de demain. Les boucliers suspendus de Christophe Gernigon¹ font la une dans le monde des restaurateurs en imaginant l’avenir des restaurants après le coronvirus. Sur la base du design original, des cloches géantes permettent de manger sous le plexiglas. Le plex’eat de Christophe Gernigon sous ses boucliers qui ont en plus été agrandis pour accueillir des paires de convives, est le sujet du présent article.
Contenu de la page
- 1 Restaurant insolite signé Christophe Gernigon : manger derrière le plexiglas en forme classe et esthétique
- 1.1 Maisons de serres individuelles vs les boucliers ou les cloches du plex’eat de Christophe Gernigon
- 1.2 Le plexiglas entoure la partie supérieure du corps de chacun / chacune dans la zone de la salle à manger
- 1.3 Semi-cônes suspendus transparents nous faisant entrer dans la nouvelle ère de la restauration
- 1.4 Qui est Christophe Gernigon ?
- 1.5 Fabrication de ce type d’abat-jour à la Gernigon qui permettraient la survie des clients et des restaurants
- 1.6 Alors que nous nous adaptons à la nouvelle norme, cela pourrait-il vraiment être notre avenir pour manger en toute sécurité ?
- 1.7 Après le retour à la normale, y aura-t-il du plexiglas partout ?
Restaurant insolite signé Christophe Gernigon : manger derrière le plexiglas en forme classe et esthétique
Les visières initiales étaient suspendues au plafond pour planer autour – et protéger – chaque individu à la table. Maintenant, le concepteur a élargi le concept pour accueillir les deux convives à une table pour deux. De cette manière, il offre un espace sûr mais social pour le couple.
Après la crise de la maladie Covid-19, les restaurants ont commencé à rouvrir petit à petit. Comme le coronavirus est toujours là, il est important, en tant qu’êtres de la vie, de vrais bonvivants, à se reconnecter lentement mais avec considération ! Les restaurants et les bars doivent trouver un nouveau moyen sûr d’accueillir les clients tout en leur assurant la possibilité de se distancier socialement.
Maisons de serres individuelles vs les boucliers ou les cloches du plex’eat de Christophe Gernigon
Tandis qu’un restaurant à Amsterdam place les convives dans de petites maisons de serre individuelles, le designer Christophe Gernigon conceptualise le plex’eat qui suspend les visières de protection XXL autour des têtes des convives. Assis autour d’une table dans un restaurant, les convives “font du plex’eat” de Christophe Gernigon, en se mettant sous les suspensions lorsqu’ils déjeunent ou dînent.
Le plexiglas entoure la partie supérieure du corps de chacun / chacune dans la zone de la salle à manger
La conception en plexiglas pend au plafond pour entourer le haut du corps de chaque personne. Ces boucliers se courbent pour embrasser la personne assise et surtout la partie supérieure de son corps y compris la tête. Ils jouent le rôle d’écrans anti-postillons. Vers le haut des visières, il n’y a plus de plexiglas pour faire sortir l’air et vers l’arrière, c’est pareil pour permettre aux utilisateurs d’entrer et de sortir.
Semi-cônes suspendus transparents nous faisant entrer dans la nouvelle ère de la restauration
Fabriqués en plexiglas transparent, les cônes suspendus permettent aux convives de se voir et de voir leurs repas. Ils restent protégés contre les postillons des autres mais surtout, derrière les boucliers, ils n’exposent pas au risques leurs convives. Vu que les boucliers sont très légers et très faciles à nettoyer, le personnel des restaurants peuvent facilement les nettoyer entre les séances.
Qui est Christophe Gernigon ?
Christophe Gernigon un designer et décorateur français originaire de Lisieux (Calvados), aujourd’hui basé à Paris. Il œuvre, depuis 20 ans, dans les domaines de la décoration intérieure et de la scénographie. Après un projet de linge de maison, Carré Blanc, et un concept de store lifestyle qu’il a lancé à Bruxelles, Maison Sarah Lavoine et Arts & Influences, Christophe Gernigon a créé en 2018 la start-up 100% made in France pour le design participatif. Designer Particulier, il a, en parallèle, créé sa propre agence de design Christophe Gernigon Studio.
Fabrication de ce type d’abat-jour à la Gernigon qui permettraient la survie des clients et des restaurants
Le week-end du 15 mai, la société française Sitour a officiellement commencé la production des boucliers de Christophe Gernigon. Le fabricant fabriquera le modèle simple illustré ci-dessus ainsi qu’un modèle double pour les couples.
Comme beaucoup d’entre nous, Christophe Gernigon s’inquiète de l’avenir des restaurants. À cause de la pandémie de coronavirus qui a fait qu’il y a eu des fermetures prolongées, de nombreux restaurants éprouvent des difficultés financières. La réouverture pour la plupart pose encore des problèmes.
En effet, le concept de réouverture est particulièrement compliqué pour les établissements dont l’existence repose sur le partage de nourriture dans un petit espace par de nombreuses personnes. Gernigon a donc décidé de trouver une solution : le plex’eat.
Alors que nous nous adaptons à la nouvelle norme, cela pourrait-il vraiment être notre avenir pour manger en toute sécurité ?
Alors que l’épidémie de coronavirus se manifeste, nous ressentons ces effets localement et mondialement. À travers ces temps surréalistes, nous nous sommes tous rapprochés et engagés de manière plus directe. Nous étions virtuellement face à face et nos interactions, bien que ayons été distancés, sont devenues moins passives grâce à nos appareils connectés à Internet.
Dans un monde où nous aspirons à la connexion sociale, nous continuons à trouver des moyens d’interagir en dehors de notre environnement malgré notre isolement. Nous avons une plus grande empathie car le virus est là pour rester, nous sommes donc obligés de changer notre façon de penser et notre comportement.
Pour une fois, le monde est synchronisé. Covid-19 nous a tous touchés – toutes les cultures, tous les fuseaux horaires, tous les horizons. L’immunité est non séquentielle. Collectivement, nous combattons le Coronavirus – cela fait partie de notre vie quotidienne. Nous sommes en guerre avec mère nature.
Après le retour à la normale, y aura-t-il du plexiglas partout ?
La question peut se poser de savoir si elle nous donne une leçon de la nature. Allons-nous repenser ce que nous avons connu comme étant la vérité ? Est-ce que nous allons changer nos habitudes et nos manières ? Allons-nous repenser notre façon de vivre, de travailler, d’interagir les uns avec les autres ? Est-ce que nous allons redéfinir l’accès à notre chaîne d’approvisionnement ?
Maintenant que le monde s’ouvre à nouveau, le shopping / les sorties prendront-ils une expérience différente ? Allons-nous nous habituer au verre plexi partout où nous allons ? À la caisse? Entre nos sièges d’avion, les tapis roulants de gym et les tables des restaurants ? Les masques plus sophistiqués et plus personnalisés seront-ils une nouvelle tendance ? Devrons-nous nous habituer à être à plus d’un mètre du client le plus proche ?
Il faut apprendre à vivre avec ce virus. Si le plexiglas nous aidera à rester loin du risque de contamination, il faut alors l’adopter. L’idée de Christophe Gernigon est au moins esthétique !