Mal de gorge : neuf raisons expliquant les maux de gorge

Mal de gorde ou pourquoi a-t-on mal à la gorge ? C’est cette question qui nous préoccupe dans le présent article. Il y a neuf raisons pour lesquelles ça fait si mal d’avaler. La personne moyenne avale environ 50 fois par minute. Comment mesure-t-on ceci ? C’est normal si vous n’en avez aucune idée, car la plupart des gens ne jaugent pas ce qu’ils avalent.

Mal de gorge : le symptôme le plus courant qui vous fait courir consulter le médecin

Sauf si vous avez mal à la gorge. Si tel est le cas, vous êtes douloureusement conscient de tout ce que vous devez mettre dans la bouche et qui doit respectivement passer par votre gorge.

Selon l’enquête nationale sur les soins médicaux ambulatoires, les symptômes de la gorge sont l’une des raisons les plus courantes pour lesquelles les gens vont consulter leur médecin. Ils se situent au-dessus de l’hypertension artérielle, des problèmes de dos et des éruptions cutanées.

Les symptômes du mal de gorge peuvent être aigus. Ils apparaissent soudainement et peuvent durer plusieurs jours. Les maux de gorge peuvent être chroniques, ce qui signifie qu’ils persistent pendant des semaines, voire des mois. Dans certains cas, les symptômes peuvent fluctuer avec le temps. Ils peuvent vous laisser croire qu’ils ne sont plus si douloureux tout en continuant de revenir, explique un laryngologue et professeur assistant d’oto-rhino-laryngologie au Centre médical de l’Université de Rochester.

Causes des maux de gorge

Les causes du mal de gorge peuvent être déroutantes, même pour les médecins. Si vos symptômes persistent ou sont graves, il faut prendre rendez-vous avec un médecin de soins primaires ou un spécialiste des oreilles, du nez et de la gorge. En attendant, on peut toujours s’intéresser aux causes les plus courantes afin de comprendre la source du problème.

Les rhumes

Les infections des voies respiratoires supérieures causées par des virus, comme le rhume, sont la cause la plus typique de maux de gorge aigus. Habituellement, vous commencerez avec une gorge irritée ou une congestion nasale. D’autres symptômes, tels que la toux, les éternuements et l’écoulement nasal peuvent se développer plus tard.

Certains de ces virus peuvent attaquer directement votre gorge, ce qui peut causer de petites ulcérations sur la délicate paroi de votre pharynx, situé près de vos amygdales. Cela peut déclencher une sensation de brûlure qui persiste même lorsque rien ne passe par votre gorge.

Même si le virus n’attaque pas la gorge, on peut quand même ressentir une irritation due à la toux ou au raclement de la gorge. Dans ce cas, la gorge sera généralement douloureuse lorsqu’on avale, ne serait-ce que sa salive.

Le repos, les liquides et les anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent aider à vaincre les symptômes du rhume. Puis, on commence tout de suite à se sentir beaucoup mieux jusqu’à l’éradication du problème de mal de gorge.

La grippe

Le mal de gorge n’est pas le symptôme caractéristique du virus de la grippe, mais il peut quand même apparaître dans la grippe. Comme avec un rhume, la toux peut irriter la gorge et provoquer des douleurs.

Une différence, cependant, est qu’un rhume survient généralement progressivement. L’apparition de la grippe a tendance à être beaucoup plus dramatique.

On peut donc avoir mal à la gorge dans les deux cas. La grippe est tout de même plus grave. Quand on est grippeux, on peut avoir des courbatures, une forte fièvre et de la fatigue. On peut se sentir comme si on était battu.

Infections bactériennes

Les maux de gorge causés par une infection bactérienne, telle que l’angine streptococcique ou l’amygdalite, peuvent être graves. On connaît probablement le mieux l’angine streptococcique, qui ne représente qu’environ 10% des plaintes de maux de gorge aigus chez l’adulte.

Contrairement au rhume, lors d’une infection bactérienne, il n’y a généralement pas d’éternuement, de congestion ou de toux avec une angine streptococcique. La personne a mal à la gorge qui commence rapidement et qui peut causer beaucoup de douleur en avalant. La mauvaise haleine est aussi un symptôme fréquent lors des infections bactériennes, ainsi que la fièvre et les ganglions lymphatiques enflés dans le cou.

Seul l’examen physique peut indiquer une infection à streptocoques. Un médecin peut remarquer une accumulation de pus au niveau des amygdales. Cela signale que les globules blancs se préparent à combattre les bactéries.

Le diagnostic est souvent confirmé par un test rapide de streptocoque effectué par le médecin. Si le résultat est positif pour les streptocoques, le médecin peut préscrire des antibiotiques. Mais il ne peut cependant pas y avoir une amélioration immédiate. L’antibiotique doit s’y accumuler pour qu’une amélioration se sente par le malade.

La mononucléose

La mononucléose est encore connue comme la maladie des baisers. En effet, elle se transmet par la salive. Elle est causée par le virus Epstein-Barr et concerne surtout les jeunes hommes. Difficilement Mono peut être difficile à diagnostiquer car il peut apparaître rapidement ou progressivement. Les symptômes communs incluent le mal de gorge, la fièvre, une fatigue importante et un gonflement du cou et des glandes des aisselles. Ces symptômes peuvent fluctuer et durer de plusieurs semaines à plusieurs mois.

Parfois, la mononucléose peut sembler très similaire à l’angine streptococcique. Si votre médecin pense que c’est le streptocoque et vous administre un certain antibiotique, il est possible que le malade fasse une éruption rose ressemblant à la rougeole. Alors il faut demander au médecin d’examiner la gorge pour qu’il établisse l’état du malade encore une fois. Il existe des tests confirmant la mononucléose. En revanche, il n’existe aucun traitement contre le virus.

Enfin, si la douleur à la gorge est vraiment intense, un stéroïde peut être prescrit par le médecin. Le stéroïde aidera à réduire l’inflammation et facilitera d’avaler plus aisément.

Les allergies

Les allergies connues sous le nom de rhume des foins connaissent les symptômes énumérés ci-après. Ce sont les éternuements, les yeux larmoyants et le nez qui coule. On en ressent après avoir respiré du pollen, de la poussière ou des squames. Ils peuvent provoquer un malaise à la gorge.

La sensation de chatouillement ou de chatouillement est généralement supérieure à celle d’une douleur réelle. Et cela a tendance à être pire pendant la saison où vos allergènes sont les plus répandus.

Certains aliments peuvent également être responsables. Les signes peuvent être si subtils que l’on ne pourra même pas les lier à ce que l’on mange. Ils comprennent une irritation de la gorge, des démangeaisons dans la bouche ou des problèmes d’estomac tels que des crampes ou une diarrhée.

Si ces symptômes sont remarqués et constatés après un repas, en particulier après avoir consommé des noix, des agrumes, des céréales ou des produits laitiers, il faut en parler au médecin traitant. Celui-ci fera faire un test d’allergie. Les allergies alimentaires peuvent apparaître à tout âge, pas seulement chez les enfants.

Reflux laryngopharyngé

Le reflux laryngopharyngé est similaire au reflux gastro-œsophagien, à la différence qu’il affecte la gorge. C’est ce qu’on appelle le « reflux silencieux », car il ne provoque souvent pas les symptômes typiques auxquels on s’attend, tels que les brûlures d’estomac ou l’estomac aigre avec goût amer dans la bouche.

Dans le reflux laryngopharyngé, les acides ou les sucs digestifs remontent de l’estomac. Puis, ils  traversent l’œsophage et se dirigent vers la gorge ou la boîte vocale. Enfin, ils irritent les tissus délicats. Même de toutes petites quantités peuvent causer beaucoup d’irritation.

L’estomac et l’œsophage sont dotés de mécanismes de protection qui aident à neutraliser les acides, mais la gorge n’a pas ces mécanismes de protection. Par conséquent, le mal de gorge est ressenti ou bien on a la voix enrouée, les deux étant souvent plus graves le matin. On peut aussi avoir une toux sèche. Un besoin constant de se racler la gorge se crée. Il y a aussi le sentiment d’avoir une grosseur ou un morceau de nourriture dans la gorge. Et ces symptômes peuvent fluctuer avec le temps.

Pour vérifier s’il s’agit de reflux laryngopharyngé, le médecin fera un examen vérifiant le pH ou la quantité d’enzymes digestives au niveau de la gorge. Le traitement inclut des antiacides ou des réducteurs d’acide gastrique. Manger un régime alimentaire faible en gras et moins épicé et éviter l’alcool et la caféine peuvent aussi aider.

L’air sec

L’hiver apporte de l’air sec qui peut faire des ravages dans la gorge. Le chauffage à air pulsé élimine une grande partie de l’humidité de l’air à la maison. Ceci peut le rendre plus irritant lorsqu’il est inspiré.

Si on respire avec une congestion nasale ou tout simplement la bouche ouverte tout pendant la nuit lorsqu’on dort, le risque devient encore plus grand. Le nez agit comme un humidificateur, transmettant l’humidité à l’air que l’on aspire avant de l’envoyer vers la gorge et les poumons.

Si on ne respire pas par le nez, l’air sec que l’on inspire par la bouche a tendance à irriter la gorge et à l’assécher davantage. Cela provoque une gorge rugueuse et irritée, surtout au réveil. Il faut donc renforcer l’hydratation de la bouche. Boire plus d’eau par jour peut aider à garder la bouche et la gorge humides pendant le sommeil.

Fatique musculaire

Les hurlements contre les malheureux arbitres lors d’une partie de football ou pour toute autre raison peut faire perdre la voix. Cependant, on peut également ressentir des douleurs à la gorge en utilisant simplement les muscles de la gorge dans le mauvais sens. C’est le cas chez certaines personnes qui débutent un nouveau travail. Ce dernier les obligent à parler d’une autre manière.

C’est souvent le cas pour ceux à qui incombe désormais de faire de fréquentes présentations. Mais aussi chez ceux qui doivent utiliser souvent leur voix au cours de la journée, comme des professeurs ou des artistes interprètes.

Le développement d’une nouvelle façon de parler finira par utiliser trop de muscles ou des muscles supplémentaires pour produire le son. En conséquence, on peut développer une douleur chronique à la gorge.

Les tensions musculaires sont généralement diagnostiquées par un spécialiste de la voix ou un vocologue. Mais le médecin traitant voudra exclure les autres causes plus graves de douleur de gorge avant d’arriver à cette conclusion. On peut généralement le traiter avec une thérapie vocale.

Tumeurs de la gorge

Il est malheureusement possible de développer un cancer dans certaines parties de votre gorge supérieure, de votre gorge inférieure ou de votre boîte vocale. Les gars dans la quarantaine peuvent être diagnostiqués, mais il est beaucoup plus fréquent chez les hommes dans la cinquantaine, la soixantaine ou encore plus tard. C’est aussi généralement lié au fait de fumer ou de boire.

Les causes de préoccupation sont les suivantes : maux de gorge ou douleur persistante à la gorge, enrouement qui ne s’améliore pas en 2 semaines, difficulté à avaler la nourriture ou la salive, perte de poids, difficulté à respirer ou crachats de sang. Habituellement, une tumeur ou un cancer provoque un mal de gorge léger et subtil. Cela ne disparaît jamais et ne fait que s’empirer avec le temps.

Si ces symptômes ne vous sont pas étrangers, il est important de prendre rendez-vous avec votre médecin. Certains médecins de premier recours voudront peut-être vous faire passer une tomodensitométrie, mais il serait peut-être préférable de demander à voir d’abord un médecin des oreilles, du nez et de la gorge.

Ce dernier peut faire une laryngoscopie. Une lunette de visée flexible avec une caméra passe par le nez, ce qui permet au médecin de regarder la gorge ou la boîte vocale à la recherche de signes de cancer. C’est souvent plus efficace et moins coûteux qu’un scanner – et cela n’expose pas à son rayonnement.

Quelques conseils pratiques

Rien ne vaut l’avis du médecin spécialiste. Même le simple inconfort ne doit pas être laissé passer tout seul. Oui, beacoup de problèmes passent par eux-mêmes avec le temps. Pourquoi tout de même ne pas se faire examiner par le médecin ? Mieux vaut prévenir que guérir, n’est-ce pas ?