Bella Hadid : La Fashion Week Printemps-Été 2023

Sara Suhail / January 11 2024

La marque de mode parisienne Coperni a utilisé la fibre liquide pulvérisable de Fabrican pour vaporiser une robe sur un mannequin lors de son défilé printemps-été 2023 à la Fashion Week de Paris. Le défilé Coperni a eu lieu dans la Salle des Textiles du Musée des Arts et Métiers de Paris le 30 septembre et a vu une robe blanche pulvérisée en direct sur le corps du mannequin Bella Hadid. Coperni a collaboré avec Fabrican pour pulvériser une robe sur un mannequin en direct sur le podium. Pour le look de clôture, Bella Hadid est entrée dans la Salle des Textiles vêtue uniquement de sous-vêtements de couleur chair. Elle s’est approchée d’une plate-forme éclairée, entourée d’une équipe de personnes tenant des pistolets à peinture, où elle est restée pendant 15 minutes pendant que l’équipe de Fabrican pulvérisait une substance blanche sur son corps pour former le contour d’une robe.

Le matériel

Le matériel

Le matériau utilisé pour créer cette robe a été mis au point par la société Fabrican, fondée en 2003 par le scientifique et styliste espagnol Manel Torres. Les employés de Fabrican sont photographiés en train de pulvériser la solution sur Bella Hadid. Le matériau polymère liquide a été pulvérisé sur le corps de Bella Hadid. Le tissu à vaporiser de Fabrican est un liquide composé de fibres naturelles et synthétiques, telles que la laine et le mohair, le coton, le nylon et la cellulose, selon le toucher souhaité, qui est suspendu dans une solution polymère. La solution liquide est pulvérisée par un aérosol ou un pistolet sur le corps, puis s’évapore au contact d’une surface pour former un tissu non tissé.

La seconde étape : Les modifications

La seconde étape - Les modifications

Après que la forme d’une robe a été pulvérisée sur le corps de Mme Hadid, un employé de Coperni a commencé à couper et à modifier la robe blanche, en raccourcissant sa longueur, en ajoutant une fente et en drapant les bretelles sur les épaules de Mme Hadid avant qu’elle ne marche dans la pièce. Une robe est photographiée en train d’être formée sur le corps du modèle. Ils ont pulvérisé le contour d’une robe. Le matériau a une texture semblable à celle du daim et peut être utilisé pour créer, personnaliser et réparer des vêtements, tout en étant suffisamment résistant pour être porté et lavé à nouveau.

Réactions des médias

Réactions des médias

Après l’émission et pendant le week-end, des clips de l’émission ont donné lieu à un certain nombre de moments viraux. Selon le WWD, dans les 48 heures qui ont suivi le défilé, la valeur de l’impact médiatique de l’événement a été évaluée à 26,3 millions de dollars (23 millions de livres), dont 20,9 millions de dollars attribués aux médias sociaux. Ces données ont été obtenues auprès de Launchmetrics, un logiciel d’algorithme propriétaire qui évalue la valeur monétaire des posts en ligne, des interactions sur les médias sociaux et des articles. Sa viralité a vu de nombreuses personnes associer l’événement à la collection printemps-été 1999 d’Alexander McQueen, qui a vu deux bras robotisés peindre agressivement à la bombe une robe en coton blanc, portée par le mannequin Shalom Harlow tournant sur une plateforme, en vert et noir.

Le contexte plus large

Le contexte plus large

Le matériau s’évapore au contact d’une surface pour former un tissu non tissé. Cependant, la construction et la déconstruction de vêtements sur le podium ne sont pas un phénomène inhabituel.cL’événement de clôture de Coperni a établi des parallèles avec d’autres moments de la mode, notamment le défilé printemps-été 2016 de Hussein Chalayan, où des chutes d’eau ont dissous les vêtements sur le corps des mannequins pour révéler des robes en dessous, les accessoires en glaçons colorés du printemps-été 2006 de Martin Margiela qui ont teinté les vêtements en fondant et la collection de Fredrik Tjærandsen, composée de ballons géants qui se sont dégonflés sur le podium pour devenir des vêtements. Bella Hadid s’est promenée sur le podium après avoir modifié sa robe sur scène.

Réaction des critiques

Réaction des critiques

En réponse au spectacle, la critique de mode et directrice de l’information de Harper’s Bazaar, Rachel Tashjian, a écrit que “c’était un gadget, et rien de plus.” Hadid a écrit dans un carrousel Instagram légendé, où elle a détaillé qu’il n’y avait pas eu de répétition, qu’elle était “encore sans voix”. D’autres ont inondé les médias sociaux pour exprimer leur témoignage de “l’histoire de la mode”.

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