Voyage été 2020 : guide de bonne conduite pour rester en bonne santé
Voyage été 2020 : guide de bonne pratique d’hygiène et plus généralement de conduite pour rester en bonne santé : voici ce qui nous préoccupera dans le présent article. Pourra-t-on partir et si oui, où ? Les gens préféreront-ils de rester dans leurs pays ou oseront-ils partir à l’étranger ? Sera-t-il possible de partir à l’étranger ?
Contenu de la page
- 1 Voyage été 2020 : prévisions et un état des lieux
- 1.1 On en est où concernant le voyage été 2020 du point du point de vue des gouvernements
- 1.2 On en est où concernant le voyage été 2020 du point du point de vue des voyageurs
- 1.3 L’image de la destination préférée s’esquissant
- 1.4 En partant, nous allons tous faire face au coronavirus en temps de paix
- 1.5 Les destinations à privilégier : des questions qui se posent encore
- 1.6 Les destinations à privilégier : conseils de bon sens
- 1.7 Distanciation durant les vacances : est-ce possible ?
- 1.8 En fin de mai, les Français sauront s’ils pourraient voyager et si oui, où…
- 1.9 À partir du 11 mai 2020, les Français pourront…
- 1.10 Edouard Philippe concernant les voyages
- 1.11 De la patience !
- 1.12 Se renseigner bien sur les conditions d’entrée et de sortie des différents pays de l’Union Européenne
Voyage été 2020 : prévisions et un état des lieux
Le 24 juillet 2019, après des années de prospérité et de croissance, l’aviation mondiale a franchi une nouvelle étape. Dans un record d’une journée, plus de 225 000 vols ont sillonné le monde ce jour-là. Les vacanciers d’été et les voyageurs d’affaires voyageaient d’un coin du globe à l’autre.
Quelle différence avec l’année 2020 ? Au moment où ces lignes sont écrites, moins de la moitié du nombre de vols sont prévus pour la même date en 2020.
Quatre mois après le début de la crise de Covid-19, le monde est désormais confronté à des restrictions de voyage été 2020, à des pertes d’emplois généralisées et au début de ce qui est déjà décrit comme l’une des récessions les plus mordantes de l’histoire moderne.
On en est où concernant le voyage été 2020 du point du point de vue des gouvernements
Dans l’ensemble, nos vacances d’été tant attendues ne se produiront probablement pas. Pour commencer, les voyages internationaux sont pratiquement impossibles. Le département d’État américain a conseillé aux citoyens américains d’éviter de voyager à l’étranger. Des pays comme la Nouvelle-Zélande et le Japon ont indéfiniment fermé leurs frontières aux non-citoyens.
Partout dans le monde, de grands évènements qui attirent des hordes de visiteurs ont été pour la plupart annulés ou reportés. À titre d’exemple, citons notamment les Jeux olympiques de Tokyo, le festival de la comédie d’Édimbourg et le Kentucky Derby, entre autres.
On en est où concernant le voyage été 2020 du point du point de vue des voyageurs
Peu importe si on parle des voyageurs des Êtats-Unis ou d’un autre pays, les gens ne voudront probablement pas s’aventurer dans les grandes villes autrefois populaires, dont beaucoup ont été ravagées par le coronavirus. Et si on parlait des Êtats-Unis, la ville de NYC est clairement la plus durement touchée par le Covid-19 aux États-Unis. Il sera évidemment plus difficile pour les gens de vouloir y aller ou de rester ici.
L’image de la destination préférée s’esquissant
Avec un retour à la normale encore dans un délai de trois à six mois, selon les estimations de transporteurs comme American Airlines, il est encore beaucoup trop tôt pour choisir les gagnants. Mais une image des destinations de voyage préférées de cet été commence à émerger : accessible en voiture, pas trop près des autres personnes, et de préférence facile sur le portefeuille.
Il est impossible de rester confiné pour toujours ou du moins jusqu’à ce que le vaccin soit trouvé et mis en vente. Du coup, il faut faire face au coronavirus. On espère que pendant l’été lorsqu’il fait chaud dans la moitié Nord du globe terrestre, le coronavirus se calmera et décidera même de se cacher.
Notre espérance vient d’abord d’un fait connu par tout le monde qu’en été les virus sont beaucoup moins virulents. Nous l’espérons aussi parce que nous voulons prendre l’air, le soleil et avoir de belles vacances devant nous.
Les destinations à privilégier : des questions qui se posent encore
Les gens éviteraient les bus mais bizarrement ils éviteraient moins les trains et les avions, montre une étude. Ils vont certainement devoir choisir la voiture. Quoi qu’il en soit, où partiraient les gents ? Il se peut que la plupart des pays touristiques établissent leurs propres mesures à respecter.
Faute de certitude, l’idée tourne autour du déplacement éco-responsable. Les européens privilégieront leurs propres pays à l’exceptions de ceux chez qui en été il fait moins chaud. Ceux chez qui il n’y a pas la mer ou la montagne, resteront-ils camper dans leur propre pays ?
Au contraire, ceux chez qui il y a la mer seront-ils aussi accueillants envers les touristes que d’habitude ? La Grèce, l’Espagne, l’Italie et les autres pays côtoyant les mers européennes ouvriront-ils les frontières pour accueillir les touristes ?
Les gens qui n’aiment que des destinations lointaines et exotiques oseront-ils partir et aller visiter un pays à l’autre bout du monde ?
Les destinations à privilégier : conseils de bon sens
Certes, il faut apprendre à vivre avec le virus. Avant de le faire, rien n’empêche de sacrifier pendant une seul été ses rêves et ses envies au nom de la raison et du bon sens. En d’autres termes, sacrifier l’été et ne pas partir pour ne pas prendre le risque d’être contaminé, est-ce raisonnable ?
La question se pose parce qu’il n’y a pas encore de vaccin, de certitude qu’une deuxième vague ne se déclenchera au cours de l’été. Il y a énormément des questions qui se posent. Par exemple, si on veut partir et prendre ses vacances dans son propre pays, où partir et garder une certaine intimité ? Quelles activités privilégier au cours des vacances ?
Distanciation durant les vacances : est-ce possible ?
Si on part à la mer, des mesures de distanciation peuvent-elles être prises ? Dans l’eau, lorsqu’on se baigne à côté des autres, y a-t-il un danger d’attraper le coronavirus ? Y aura-t-il la possibilité de se faire la cuisine pour éviter d’aller manger au restaurant ?
Ce sont des questions de toute sorte posées sans une logique particulière. Elles se posent parce que l’été approche. Les gens se les posent pour savoir quelle destination choisir. Le ministre allemand des affaires étrangères, Heiko Maas, a déjà répondu en partie à ses concitoyens qu’ils ne « pourront pas passer les vacances qu’ils connaissent généralement, sur la plage ou dans des refuges de montagne ».
En fin de mai, les Français sauront s’ils pourraient voyager et si oui, où…
L’épidémie de coronavirus est en décrue en France. Elle continuera sa propagation dans le monde mais pendant l’été, le virus pourra être tué. Lors de la présentation du plan de déconfinement le 28 avril à l’Assemblée nationale, Edouard Philippe a indiqué que « la fermeture prolongée des frontières est une conséquence négative d’un confinement prolongé ».
Le Premier ministre a donné, dès son intervention du 28 avril, rendez-vous aux Français à la fin du mois de mai. Il évaluera les conditions dans lesquelles le gouvernement organisera une nouvelle phase de déconfinement. En fin de mai, le Premier ministre et son gouvernement prandra en particulier des décisions sur l’organisation des vacances.
À partir du 11 mai 2020, les Français pourront…
Seront possibles à partir du 11 mai les déplacements inter-régionaux ou inter-départementaux. Cependant, ils seront réduits. Seuls les motifs professionnels ou familiaux impérieux seront acceptés, a précisé le Premier ministre.
Il sera à nouveau possible de circuler librement, sans attestation, lorsque la deplacement n’excède pas les 100 km du domicile. Si le déplacement est à plus de 100 km, une attestation doit être présentée. Les motifs impérieux, familial ou professionnel, doivent y être invoqués.
Le jeudi de l’Ascension restera férié mais « ce n’est pas le moment de quitter son département pour partir en weekend », a insisté Edouard Philippe.
Edouard Philippe concernant les voyages
« Aujourd’hui ce n’est pas le moment d’acheter un billet pour partir à l’autre bout de la planète (…) », conseille Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique. Les incertitudes sur l’état de l’épidémie sont à la base de ce conseil. Tous les pays et notamment la France recommandent à leurs citoyens de privilégier leurs propres pays pour les prochaines vacances.
Dans une tribune publiée sur le Figaro, près de 60 parlementaires encouragent aussi les Français à soutenir le tourisme de leur pays. Le tourisme français représente plus de 7 % du PIB du pays et environ 2 millions d’emploi directs et indirects.
Cette recommendation est faite dans un but d’aider le secteur du tourisme tant touché par le coronavirus. Le hashtag #CetÉtéJeVisiteLaFrance dans Twitter vous permttra de trouver des idées de destinations partout en France.
De la patience !
Les beaux jours seront de retour ! Le gouvernement appelle les Français à la patience. « Je conseille aux Français la plus grande prudence sur la préparation de leurs voyages car la situation aujourd’hui est encore trop incertaine. Je leur dis d’attendre », insiste le secrétaire d’Etat aux Transports Jean-Baptiste Djebbari.
Se renseigner bien sur les conditions d’entrée et de sortie des différents pays de l’Union Européenne
Non seulement il est encore trop tôt de savoir ce qui adviendra du point de vue de l’évolution de l’épidémie. De plus, rien n’est sûr concernant le trafic aérien. Par ailleurs, il ne pourra jamais reprendre dans les conditions correctes rapidement. Les conditions d’entrée et de sortie des différents pays même faisant partie de l’Union Européenne peuvent être très exigeantes.
Juste pour rappel les pays de l’espace Schengen : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Islande, l’Italie, la Lettonie, le Liechtenstein, la Lituanie, le Luxembourg, Malte, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la Slovaquie, la Slovénie, la Suède, la Suisse, la République Tchèque.
La Bulgarie, la Croatie, la Roumanie et le Chypre font partie de l’Union Européenne mais ne font pas partie de l’espace Schengen. Cette différcence ne regarde que les étrangers arrivant à l’Union européenne.